Le rapatriement des chaînes de production se fait toujours attendre
Le Devoir
Il y a quelques années encore, les gouvernements, les entreprises et les experts n’en avaient que pour la mondialisation, la multiplication des accords de libre-échange et le fractionnement de la production en de longues chaînes planétaires — pour profiter ici de l’expertise en ingénierie et en marketing, là-bas des faibles coûts de main-d’oeuvre, ailleurs encore de l’abondance de matières premières —, a rappelé la semaine dernière Stéphane Paquin, professeur à l’École nationale d’administration publique (ENAP), lors d’une conférence de deux jours à Montréal sur l’enjeu stratégique de la relocalisation des chaînes de valeur.
Stéphane Paquin
Professeur, École nationale d'administration publique
Directeur exécutif du GÉRIQ