Le fédéralisme d’ouverture et la place du Québec (et des autres provinces) dans les négociations internationales: rupture dans la continuité?

Stéphane Paquin, Canadian Foreign Policy Journal.

Publié le 29 juillet 2014

Lors de la campagne électorale de 2005-2006, Stephen Harper a étonné plusieurs observateurs lorsqu’il a annoncé vouloir accorder une plus grande place pour le Québec et les provinces canadiennes dans les négociations internationales. Cet article cherche à déterminer si ce rôle grandissant pour les provinces indique un changement d’attitude du gouvernement fédéral. La thèse est que même si l’entente Ottawa-Québec sur l’UNESCO et la présence des provinces dans les négociations commerciales avec l’Union européenne constituent des précédents importants, ces derniers ne constituent pas un changement radical imputable au gouvernement conservateur, mais plutôt une conséquence logique de l’évolution des négociations internationales depuis les années 1960. De plus, l’ouverture à une plus grande participation du Québec à l’UNESCO n’a pas eu d’effet d’entrainement dans d’autres secteurs plus litigieux comme les négociations internationales en matière de changements climatiques.

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Stéphane Paquin

Professeur, École nationale d'administration publique
Directeur exécutif du GÉRIQ

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