Bouchard, Durkheim et la méthode comparative positive

Stéphane Paquin, Politique et Sociétés.

Publié le 4 octobre 2011

La sociologie historique comparative ne s’est jamais institutionnalisée de façon convaincante en matière d’études québécoises. Les spécialistes des études québécoises ont pourtant, de tout temps, eu recours à la comparaison pour tenter de mieux comprendre le Québec. Mis à part Gérard Bouchard, peu de spécialistes ont théorisé la méthode comparative. L’oeuvre de Gérard Bouchard sur les collectivités neuves pose cependant, sur le plan épistémologique, des problèmes importants. Le premier est qu’il soutient la transculturalité des concepts ; le deuxième qu’il postule de l’universalité des pratiques sociales ; le dernier porte sur la scientificité de l’analyse comparative positive. Bien utilisée cependant, l’analyse comparative comme méthode critique constitue un formidable outil scientifique d’objectivisation des résultats. La méthode comparative est également très efficace pour critiquer et améliorer les théories à prétention universelle.

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Stéphane Paquin

Professeur, École nationale d'administration publique
Directeur exécutif du GÉRIQ

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