Paradiplomatie et finance climatique mondiale : Les cas du Québec, de la Wallonie et de l’Écosse

Annie Chaloux, Gabriel Grégoire-Mailhot & Simon Beaudoin, VertigO.

Publié le 1 avril 2023

L’adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) en 1992 a marqué un moment fondateur pour la gouvernance du climat. La CCNUCC occupe depuis un rôle central dans la coordination des efforts visant à répondre au défi des changements climatiques. Parmi les principes de la CCNUCC ayant suscité nombre de discussions, le principe de responsabilité commune mais différenciée reconnait la responsabilité historique des pays développés face aux changements climatiques. Ces derniers ayant pour la plupart contribué significativement aux émissions de gaz à effet de serre (GES) sont tenus de diminuer leurs émissions, de soutenir l’adaptation et la résilience aux changements climatiques et de faciliter les efforts des autres pays en la matière. Cette dernière responsabilité passe, entre autres, par le transfert de technologies et de savoir-faire, le renforcement des capacités et le soutien financier. Le présent article se penche sur la question du financement et s’attarde à l’une des sources sous-documentées de la finance climatique mondiale : le rôle des entités infranationales et des gouvernements non centraux, telles les provinces, régions, ou autres échelles administratives. Plus spécifiquement, et à travers l’étude de trois acteurs particulièrement actifs en finance et paradiplomatie climatique, soit le Québec, l’Écosse et la Wallonie, nous répondons à la question suivante : quel est le rôle joué par les gouvernements non centraux en matière de finance climatique mondiale ? Une analyse descriptive détaillée des trois cas et de leurs contributions est offerte dans le cadre de cet article. Malgré les sommes modestes allouées par ces entités, nos résultats suggèrent que ces contributions constituent une avancée à souligner tout en soutenant la pertinence d’une réflexion sur le rôle grandissant pouvant être joué par ces acteurs dans la finance climatique mondiale en stimulant des contributions plus larges et significatives.

Pour lire l’article complet

Simon Beaudoin

Professionnel de recherche et chargé de cours pour l’École de politique appliquée

Annie Chaloux

Professeure agrégée, École de politique appliquée, Université de Sherbrooke
Co-directrice exécutive du GÉRIQ

Gabriel Grégoire-Mailhot

Étudiant à la maîtrise à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke

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