Le Brexit vu du Québec – Considérations économiques, commerciales et sécuritaires

Hubert Rioux, Note de recherche du CIRRICQ.

Publié le 15 janvier 2020

La sortie prochaine du Royaume-Uni (RU) de l’Union européenne (UE), le Brexit, est prévu pour le 31 janvier 2020 et soulève de nombreux enjeux. Un accord de libre-échange devra être conclu entre le RU et l’UE d’ici la fin-2020, tel que s’y est engagé l’actuel Premier ministre Boris Johnson. L’Écosse et l’Irlande du Nord menacent de faire sécession, mais dans un cas comme dans l’autre, les nationalistes font face à de nombreux défis de taille. Le Marché unique européen, les politiques industrielles, commerciales et étrangères européennes, puis l’équilibre politique interne de l’UE se recomposeront, notamment sous l’influence accrue de l’axe franco-allemand. Le repositionnement stratégique du RU en matière de défense aura d’importantes implications pour l’alliance franco-britannique, les relations États-Unis/UE, et l’OTAN plus largement. Le RU cherchera enfin à préserver les dizaines d’ententes commerciales dont il était partie prenante par l’entremise de l’UE, puis à en nouer de nouvelles avec les États-Unis et possiblement, le Canada également. Dans ce contexte, l’objectif de ce rapport est d’apporter quelques éclairages simples et précis aux questions complexes de l’heure. La sociologie et l’économie politique du Brexit, les relations futures du RU avec l’UE et le monde, les questions écossaise et nord-irlandaise, puis les implications de tous ces enjeux pour le Canada et le Québec y sont abordées tour à tour.

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Hubert Rioux

Chercheur postdoctoral Banting Fellow, École nationale d’administration publique